Châteaux et Monuments de l’Aude

Author: | Posted in les cartes de France No comments
Carte

Château de Carcassonne
Château de Carcassonne
C’est du pont moderne qui enjambe l’Aude qu’il faut découvrir la cité de Carcassonne. Et si possible lorsque le soleil couchant teinte de gris-rosé aux reflets dorés sa géométrie à la fois élégante et complexe. Elle se découpe alors sur le ciel languedocien, comme ces villes irréelles qu’on croyait n’exister que sur les enluminures gothiques, ou dans les lointains irisés des tableaux de Primitifs. Miraculeusement sauvée des atteintes du temps, et rescapée – de justesse ! – de la sottise des hommes, elle demeure le plus formidable ensemble fortifié qui se puisse voir encore dans la vieille Europe. Une véritable anthologie de pierre : tout au long de ses trois kilomètres de remparts, au travers de ses quarante tours, de ses deux portes monumentales, de ses barbacanes, de son château pourvu lui-même de neuf tours et d’une avant-porte, dans le labyrinthe savant de ses chemins de ronde crénelés, de ses escaliers, chicanes et poternes, de courtines en fossés, de bretèches en échauguettes, se lit à livre ouvert toute l’architecture militaire du Moyen Âge.
Site Internet | Contribution Découvrir d'avantage sur ce lieu 11000 Carcassonne | 43.206669 2.363611


Château de Peyrepertuse
Château de Peyrepertuse
« II est de savoir que aux Marches, par deçà sur la frontière d’Aragon, est la Cité de Carcassonne qui est la mère et a cinq fils, c’est de savoir, Puilaurens, Aguilar, Quierbus, Terme et Peyrepertuse ». Ces châteaux se dressent sur les crêtes calcaires de nos Hautes-Côrbieres. Par l’ampleur de ses vestiges et par la qualité de ses constructions, Peypèrtuse est le plus important ensemble et le plus remarquable exemple d’architecture militaire du Moyen Âge, en pays d’Aude, après la Cité de Carcassonne. Dès les premiers siècles de notre ère, les Romains semblent avoir occupé le site. Toutefois, il faudra attendre le début du IXe siècle pour connaître les premières mentions du Pays de Peyrepertuse. L’existence d’un donjon primitif nous est attestée par des actes datant du début du XIe siècle. Une faible garnison maintenue jusqu’à la Révolution ne pouvait empêcher le temps de ruiner l’ouvrage dont nous devinons aujourd’hui la splendeur.
Site Internet | Contribution Découvrir d'avantage sur ce lieu 11350 DUILHAC-SOUS-PEYREPERTUSE | 42.870556 2.557222


Château de Puilaurens
Château de Puilaurens
A la limite départementale de l’Aude et des Pyrénées-Orientales, Puilaurens demeura longtemps le château-fort le plus méridional du royaume de France. Situé à près de 700 mètres d’altitude, ce château domine le village de Lapradelle, au milieu d’une forêt de sapins. En 985, apparaît la première mention du château de Puilaurens, qui appartenait alors à l’abbaye de Saint-Michel-de-Cuxa. Au XIème siècle, il devait relever de la suzeraineté du comte de Besalù, puis de celle du vicomte de Narbonne. Le premier châtelain connu de Puilaurens, Pierre Catala, est témoin de la soumission de Guillaume de Peyrepertuse à Simon de Montfort. Douze ans plus tard, c’est Guillaume de Peyrepertuse qui commande la place. incursions espagnoles. Mal défendu et peu entretenu dès la fin du XVIIème siècle, il est définitivement abandonné à la Révolution. Une légende rapporte que la Dame Blanche, petite nièce de Philippe le Bel, vient pendant les pâles nuits, promener ses vaporeux voiles sur le chemin de ronde des remparts démantelés.
Site Internet | Contribution Découvrir d'avantage sur ce lieu 11140 Puilaurens | 42.803612 2.298890


Château de Puivert
Château de Puivert
A six cents mètres d’altitude, au sommet de la colline qui domine à l’est le village, bien campé, sur son « pech » au milieu d’un vaste cirque couronné de sapins, le château féodal de Puivert (Puyvert – Puy-Verd) profile son fier donjon et ses murailles démantelées. Ses orgueilleuses tours se miraient autrefois dans les eaux d’un vaste lac aujourd’hui disparu. Situé dans la partie sud, la plus élevée du Kercorb, il a dominé pendant des siècles cette contrée qui s’étire le long de la rive droite de l’Hers. Au XIIe siècle, les Troubadours y tinrent leurs « cours d’amour ». Les soldats d’Aragon en assuraient la défense et les cathares y étaient bien accueillis. La Croisade contre les Albigeois, en 1210, fut un grand moment de son histoire. Les seigneurs de Bruyères, devenus maîtres du château et du « pays » d’alentour, ont inscrit depuis dans la pierre les événements marquants. Les amateurs d’histoire, les curieux, les touristes, français et étrangers, gravissent, chaque année de plus en plus nombreux, le chemin en pente douce qui conduit au pied de la forteresse. Sa masse formidable, ainsi que la beauté du site, ne manquent pas de les impressionner. Comme eux, partons à la découverte de temps révolus.
Site Internet | Contribution Découvrir d'avantage sur ce lieu 11230 Puivert | 42.921112 2.055556


Château de Quéribus
Château de Quéribus
C’est sur la commune de Cucugnan, village des Corbières immortalisé par Alphonse Daudet dans le sermon de son célèbre curé, que se dresse le château de Quéribus. Perché sur un étroit piton rocheux, il émerge à 728 mètres d’altitude et offre un superbe panorama. Mentionné en 1020, le château de Quéribus est le dernier bastion de la résistance cathare à tomber aux mains des croisés en 1255 et il a défendu la frontière de la France jusqu’au 17ème siècle.
Site Internet | Contribution Découvrir d'avantage sur ce lieu 11350 Cucugnan | 42.836391 2.621670


Château d’Aguilar
Château d'Aguilar
Les ruines du château d’Aguilar couronnent un piton rocheux. La partie la plus ancienne est l’enceinte haute, polygonale, dirigée en pointe du côté de l’attaque (XIIe siècle). Édifiée à un point stratégique, sur une colline surplombant la plaine de Tuchan, il surveille l’accès aux Corbières. Mentionné en 1020, le château d’Aguilar est alors une possession du comte de Fonollède. Dans la deuxième moitié du XIIe siècle, il passe aux mains de la famille de Termes. La forteresse est construite, à 321 mètres d’altitude, au sommet d’une hauteur arrondie, dont l’accès est facile de tous cotés. Le château perd tout intérêt stratégique lorsque la frontière est repoussée au sud du Roussillon par le traité des Pyrénées. Après plusieurs attaques espagnoles au XIVe siècle, il est définitivement abandonné en 1569.
Site Internet | Contribution Découvrir d'avantage sur ce lieu 11350 Tuchan | 42.890556 2.746944


Château d’Arques
Château d'Arques
Le donjon quadrangulaire, pratiquement intact, est un chef-d’œuvre de l’art gothique en architecture militaire. De 11m de côté et de 25m de haut, il s’élève au centre de l’enceinte et se compose de quatre niveaux. Les deux premiers sont voûtés d’ogives, le troisième reçoit un plancher et le dernier est l’étage principal de défense. L’angle sud-ouest de l’enceinte est occupé par la tour-logis, dont on visite actuellement deux niveaux. Sous la Révolution, le château est vendu comme bien national et subit quelques dommages, il est classé Monument Historique en 1887. Le donjon est devenu propriété communale en 1910.
Site Internet | Contribution Découvrir d'avantage sur ce lieu 11 190 Arques | 42.953056 2.366944


Château de Durfort
Château de Durfort
Le château de Durfort est situé au sud de Lagrasse est une propriété privée que l’on ne peut donc admirer que de loin, dans les paysages sauvages des Corbières. Le château de Durfort apparaît pour la première fois dans le textes à la fin du XIème siècle; ses seigneurs sont des vassaux des Comtes de Carcassonne. Au moment de la Croisade contre les albigeois le seigneur de Durfort se range du côté des cathares; après de nombreuses péripéties, le château revient à ses possesseur des origines. Au XVIIème siècle, le château de durfort perd son intérêt stratégique après la Paix des Pyrénées : il est alors aménagé pour offrir plus de confort. Il est finalement abandonné au XVIIIème siècle.
Site Internet | Contribution Découvrir d'avantage sur ce lieu 11330 Vignevieille, | 43.017220 2.548610


Tour Barberousse
Tour Barberousse
La tour Barberousse se situe dans le village côtier de Gruissan dans le département de l’Aude, en France. icône monument classé Ce château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 14 avril 1948. La tour est tout ce qu’il reste d’un château bâti à la fin du Xème siècle pour observer les alentours du port de Narbonne et protéger la cité contre les invasions maritimes. Construit sur une colline rocheuse et abrupte, le château a été agrandi au XIIème siècle par l’archevêque de Narbonne, Guillaume de Broa. Au XVIème siècle, Richelieu ordonna la destruction de l’édifice qui fut, ensuite, laissé à l’abandon. Aujourd’hui, le village de Gruissan entoure les ruines du château. Le site de la tour offre un panorama assez spectaculaire, on peut y admirer tout le village ainsi que la côte, l’étang, les marais salants et le port de Gruissan. La tour et les ruines du château sont classés comme monuments historiques par le ministère de la culture française.
Site Internet | Contribution Découvrir d'avantage sur ce lieu 11430 Gruissan | 43.107780 3.084440


Châteaux de Lastours
Châteaux de Lastours
Verrou du Cabardès depuis le haut Moyen-Age, le site de Lastours constitue un ensemble exceptionnel avec ses quatre châteaux édifiés à 300 mètres d’altitude, au sommet d’un éperon rocheux. Cabaret, Surdespine, Quertinheux et Tour Régine dominent le cours de l’Orbiel et le torrent du Grézilhou, profondément encaissés dans la vallée. Les plus anciens vestiges connus remontent à l’Âge du Bronze Moyen vers 1 500 ans avant notre ère : une grotte a livré la sépulture d’une fillette « la princesse au collier » : son corps était recouvert d’objets parmi lesquels se trouvaient des perles d’ambre et des bijoux évoquant l’art mycénien ou égyptien. Les châteaux de Cabaret, Surdespine et Quertinheux existaient avant la Croisade contre les Albigeois, mais sous une forme différente de leur aspect actuel. À l’époque du catharisme florissant, le seigneur Pierre Roger de Cabaret apparaît très lié aux adeptes de la nouvelle religion et subit dès 1209 les assauts des croisés. A la révolution, les châteaux de Lastours sont définitivement abandonnés. Ils sont classés au titre des Monuments Historiques dès 1905.
Site Internet | Contribution Découvrir d'avantage sur ce lieu 11600 Lastours | 43.335499 2.377361


Château de Padern
Château de Padern
Accrochées à un piton rocheux, les ruines du château dominent le village. Ce château surveille les vallées du Verdouble et du Torgan. En 899, le roi Charles le Simple donne Padern à l’Abbaye de Lagrasse. Du château médiéval, il ne reste rien. Pourtant Padern abrita des chevaliers occitans en rébellion au Roi de France. Ainsi, Chabert de Barbaira et Guillaume de Peyrepertuse y trouvèrent refuge lors de leur fuite. La bâtisse constituait un élément de protection et de surveillance de plus dans le maillage de ce terrotoire frontière. L’édifice actuel correspond à une construction du XVIIe siècle réalisée par le seigneur Pierre de Vic qui en fait l’acquisition à cette période. L’accès est facile par un petit chemin qui serpente au sud.
Site Internet | Contribution Découvrir d'avantage sur ce lieu 11350 Padern | 42.867500 2.655560


Château de Pieusse
Château de Pieusse
Le château de Pieusse est un château cathare situé sur la commune de Pieusse près de Limoux dans le département de l’Aude en France. Ce château est actuellement du domaine privé et ne peut être visité. Le château de Pieusse a été construit aux environs de 1140 à 1145, sous le règne du roi Louis VII le jeune par les Comtes de Foix. En 1225, il abrite le concile Cathares, rassemblant une centaines de parfaits présidé par Guilhabert de Castres, évêque de Toulouse. Lors d’une réunion au château, ils décident de créer l’évêché du Razes. Benoît de Termes y est ordonné évêque de ce nouveau diocèse. En 1229, Bernard Roger, fils du Comte de Foix, cède son fief au roi Louis IX qui le réunit à l’évêché de Narbonne. De 1764 à 1790, le château dépend de Monseigneur Dillon, dernier président des Etats généraux du Languedoc et Archevêque de Narbonne. Seuls quelques batiments sont visibles depuis Pieusse. Plusieurs parties ont été réaménagées en lieux d’habitation. La muraille du Nord est encore visible. Au premier étage, on retrouve deux élégantes fenêtres en cintres géminés avec des chapiteaux sculptés, à l’intérieur des sièges en pierre très conservés, taillés, permettaient aux dames de voir arriver leur seigneur de loin, car cette fenêtre dominait toute la vallée de l’Aude et le « Razes ». Une autre fenêtre géminée, mais plus simple, se trouve au deuxième étage. Le donjon, placé à l’avant est debout jusqu’au premier étage. On y voit même une belle voûte cintrée.
Site Internet | Contribution Découvrir d'avantage sur ce lieu 11300 Pieusse | 43.080559 2.232361


Château de Saissac
Château de Saissac
Au cœur de la Montagne Noire, au nord-ouest de Carcassonne, le château de Saissac étage ses terrasses devant un paysage exceptionnel barré à l’horizon par la chaîne des Pyrénées. Le château apparaît textuellement en 960 : il est légué par l’évêque de Toulouse au comte de Carcassonne qui, dès le XIème siècle, l’inféode à de puissants vassaux. Partiellement ruiné dès le milieu du XVIIIème siècle, le monument est progressivement laissé à l’abandon. Il est de surcroît dégradé par des chercheurs de trésors en 1862.
Site Internet | Contribution Découvrir d'avantage sur ce lieu 11 310 Saissac | 43.357910 2.167906


Château de Termes
Château de Termes
Dans ce site naturel, à 470 m d’altitude, le château était l’un des plus puissants du Languedoc, et régnait sur le Termenès, seigneurie d’une soixantaine de villages. Les seigneurs de Termes étaient favorables au Catharisme : à l’époque de la Croisade, Raimond n’aurait pas fait dire la messe dans la chapelle depuis plus de trente ans. Suite à un manque d’entretien et au contexte trouble de la «fronde» vers 1650, le pouvoir choisit de détruire le château, ce qui est fait en 1654. Tombé ensuite dans l’oubli, il ne fut redécouvert qu’au XX siècle. Racheté par la commune au Touring Club de France en 1988, le château de Termes est classé Monument historique l’année suivante et ouvert au public. Restaurations et fouilles archéologiques y sont aujourd’hui menées de pair.
Site Internet | Contribution Découvrir d'avantage sur ce lieu 11330 Termes | 43.002220 2.556670


Château de Villerouge-Termenès
Château de Villerouge-Termenès
A une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Carcassonne, Villerouge-Termenès est la porte méditerranéenne des Hautes Corbières. Située au coeur du village, la masse importante du château impose le respect. Les premières données historiques le concernant remontent au début du XIIème siècle. A cette époque et jusqu’à la Révolution française, les puissants archevêques de Narbonne sont les seigneurs du château et du village. Cependant, le château de Villerouge-Termenès fut plusieurs fois occupé et convoité. Le château fut classé monument historique en 1976.
Site Internet | Contribution Découvrir d'avantage sur ce lieu 11 330 Villerouge Termenès | 43.006802 2.626700


L’Ensemble Médiéval de Narbonne
L'Ensemble Médiéval de Narbonne
L’ensemble médiéval regroupe le palais des archevêques, le cloître, la cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur (1272-1340). Le palais des Archevêques : Où que l’on soit autour de Narbonne, le regard est aimanté par ce palais et son donjon de 40 mètres de haut, point d’ancrage inégalable du paysage. Deuxième ensemble monumental archiépiscopal de France derrière Avignon.
Site Internet | Contribution Découvrir d'avantage sur ce lieu 11100 NARBONNE | 43.183758 3.004529


Abbaye Sainte-Marie de Fontfroide
Abbaye Sainte-Marie de Fontfroide
Fondée en 1093 par quelques moines bénédictins, Fontfroide se rattache en 1145 à l’Ordre de Cîteaux et devient rapidement une des plus puissantes abbayes Cisterciennes de la Chrétienté. L’abbaye se situe au coeur du Massif de Fontfroide constitué de 4000 hectares de nature intacte. Baigné par le ruisseau de Fontfroide, ce somptueux ensemble cistercien des XIIème et XIIIème s. est niché au coeur d’un paysage typiquement méditerranéen. Durant la Croisade contre les Albigeois, elle s’est affirmée comme un bastion de l’orthodoxie catholique face au catharisme. Après le dernier départ des moines en 1901, Gustave et Madeleine Fayet la rachètent en 1908, la restaurent, l’embellissent. A l’intérieur, les jardins en terrasses implantés sur les collines sont ouverts à la visite.
Site Internet | Contribution Découvrir d'avantage sur ce lieu | 43.127396 2.898443

Add Your Comment